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Socio-réflexe

Et si le marché était une fiction ?

16 Juin 2016 , Rédigé par Tristan D. Publié dans #Sociologie économique

Ce dont on s'étonne parfois en tant que sociologue, c'est que le marché est pris très au sérieux par les acteurs qui le font1 mais aussi par ceux qui le décrivent (les économistes). Il s'impose dans les discours comme une réalité et est finalement peu remis totalement en cause, ce qui peut paraître surprenant quand on sait combien certains systèmes de relation sociales sont débattues et ce, parfois dans leur fondement même (exemples des structures de domination, comme l'oppression raciste systémique, ou les classes sociales). On peut donc questionner cette « réalité » en la considérant comme une construction sociale.

Karl Polanyi nous a déjà enseigné que le concept du marché était un héritage historique des physiocrates français, puis des réflexions et recommandations d'Adam Smith et Quesnay2. La force de ce concept a été tel que nous avons compris économique seulement dans le sens d'échanges marchands, alors qu'il recouvre une double sémantique, désignant à la fois la relation des moyens aux fins3 et l'environnement naturel nécessaire à la satisfactions des besoins des hommes (s'intéressant donc à leurs relations). Ces besoins ne peuvent être matériels, mais tant que les moyens pour y répondre le sont, il y a de l'économique. Il parle pour cela d'un « sophisme économique ».

Prenons le marché comme le lieu où s'échangent des biens et des services, échanges supposant un système marchand permettant la rencontre d'une offre et d'une demande, c'est-à-dire plus concrètement de producteurs et de consommateurs, d'où l'équilibre des intérêts permettra l'établissement d'un prix. Mais comment être sûr qu'un tel lieu existe ? Quelles sont réellement ses formes ? Décrire les échanges a-t-il une influence sur la manière dont ils se réalisent ? Le concept de marché, à lui seul, ne permet pas de répondre à ces interrogations.

Je vais donc tenter de répondre à ces questions aujourd'hui, en montrant le caractère performatif du marché dans un premier temps avant d'étudier la sémantique concrète du concept lorsqu'on l'applique à l'observation dans une seconde partie. Avant de commencer, je rappelle la modestie de ma contribution et la non-exhaustivité de ma réponse.

La performativité du concept sur la structure des échanges

Décrire la performativité d'un concept n'est pas une chose aisée car il faut repérer dans ce qu'il tente de rendre compte l'impact de sa propre existence. L'annoncer ne suffit pas. Je vais donc m'intéresser ici au poids des discours relatifs au marché sur la structuration des systèmes d'échange et des phénomènes marchands. Pour cela, nous allons procéder en deux étapes, en soulignant d'abord l'importance de l’État dans cette activité, puis en se penchant sur les intermédiaires et les outils dont usent les acteurs, créant et maintenant le marché.

I/ Le rôle de l’État

L'institution étatique, parce qu'elle cadre et oriente les échanges, les détermine grandement. En fixant l'infrastructure juridique, en contrôlant les biens et les services, en façonnant les attentes, l’État contribue à structurer et à donner vie au marché et ce, de façon plus profonde que du simple fait de sa détention du monopole de l'attribution légale/illégale des productions (ceci conduit déjà à une forme générale des échanges). Le droit et le système politico-juridique (comme l'appelle Elsa Bernard) plus largement, ont un grand rôle à jouer et il nous faut maintenant montrer à quel point la conception du marché est présent dans ce système, permettant de le faire naître.

Elsa Bernard s'est ainsi intéressée au droit concurrentiel et décèle une certaine tautologie dans la définition du marché au sein de ce milieu. Une activité économique suppose implicitement l'existence d'un marché, c'est-à-dire un lieu où se rencontrent offre et demande. L’ambiguïté semble se trouver dans l'impossibilité de traduire en termes juridique cette notion de marché, impliquant une construction non-naturelle réalisée en partie par le droit : « Parce que son existence est conditionnée par le droit de l’État, le marché est nécessairement une catégorie juridique artificielle : elle n’apparaît ni naturellement, ni spontanément, mais uniquement parce qu’un pouvoir qui lui est extérieur la détermine et garantit son existence par l’élaboration et l’application de règles qui lui sont propres. »4. Il y a tautologie car « En réalité, l’activité est qualifiée d’économique parce que les autorités compétentes considèrent qu’elle doit être soumise au droit de la concurrence et c’est justement cette soumission au droit de la concurrence qui contribue à consacrer l’existence d’un marché. »5. Le droit est performatif.

Pierre Bourdieu, dans Les structures sociales de l'économie, nous fournit un autre exemple dans la formation d'un marché par l'étude autour des discussions sur les réformes des logements. Il nous montre que derrière ce système politico-juridique bureaucratique, il y a des acteurs qui agissent et se confrontent dans un champ spécifique à l'avantage de certains et excluant d'autres. Il souligne en effet que des groupes font pression sur l’État et modifie une opinion (plus au sens sociologique qu'en tant qu'opinion publique) pour transformer l'état du marché, comme au début des années 1970 est apparue la problématique de l'accession pour tous à la propriété. Ces pressions ont amené à la création d'une Commission Nationale sur la réforme du logement le 22 janvier 1975.

L'auteur écrit à propos de ce type de commissions que « (…) les agents de l’État peuvent donner et se donner les apparences d'une confrontation ouverte avec l'extérieur tout en conservant le monopole de la préparation des décisions collective, de leur mise en œuvre et de l'évaluation des résultats. »6. Il les décrit comme ayant deux invariants : les idées y circulant étaient dans « l'air du temps » (avec une réflexion menée autour du désengagement de l’État) et leur composition déterminait leurs issues libérales (avec des personnes comme des Raymond Barre, Georges Crepey, A. Jeancourt-Galignani).

On peut dire que ce lien vers la « société civile » (Bourdieu n'emploie pas ce terme) a légitimé les intérêts particuliers et la représentation en terme de marché ; ce qu'on peut étendre, au moins théoriquement, à d'autres domaines : « La politique du logement a été un des premiers terrains de l'affrontement entre les partisans d'une politique « sociale » -qui ne sont pas identifiables au socialisme et, moins encore, aux socialistes- et les défenseurs d'un libéralisme plus ou moins radical. »7. Pierre Bourdieu constate néanmoins une certaine inertie, sauvegardant les « droits sociaux » par leur inscription dans les institutions et dans la disposition des agents.

On voit donc comment l’État et le système politico-juridique peuvent légitimer et mettre en place le marché, qui permet selon Bourdieu, de satisfaire certains intérêts particuliers d'acteurs engagés au sein ou à côté de l'institution bureaucratique. Néanmoins, d'où que viennent ces représentations, le caractère performatif du marché, par agissement sur la forme des échanges, est ici avéré, bien qu'incomplet. Il nous faut étudier les autres acteurs qui créent le marché.

II/ Les intermédiaires, l'espace et les outils

Si on peut dire que le cadre est déterminé par ce système politico-juridique, il faut également souligner le fait que le marché est maintenu en place par ceux qui le font et qui en ont les représentations. Il se met donc en forme par le travail d'acteurs, et non « spontanément », ce sur quoi nous devons nous pencher. Le marché n'est donc pas cette entité abstraite mais s'incarne concrètement par des actes mais également dans l'espace et dans des objets. La rencontre entre l'offre et la demande est donc située et l'investissement d'un espace n'est jamais neutre sur les activités qui s'y déroulent.

Ainsi, il faut mettre à jour les acteurs qui « construisent » le marché, comme le font Sandrine Barrey, Franck Cochoy et Sophie Dubuisson-Quellier en s'intéressant au supermarché : « Lorsque les designers, les packagers ou les merchandisers ont en charge la conception ou la mise à disposition d'un produit, ils doivent d'abord s'interroger sur la nature de la demande. A ce stade de ma conception, les figures des consommateurs prolifèrent. De nombreuses études peuvent être mobilisées par les professionnels qui disposent ainsi d'informations qualitatives et quantitatives sur les comportements de consommation. »8. Ces acteurs vont donc faire vivre le marché, en organisant la production et l'espace, en fonction de leurs représentations, et on sait à quel point ils sont attachés à l'idée de marché.

Cette mise en forme se retrouve également par le travail des intermédiaires marchands, mettant en place et agissant sur l'offre en informant et en influençant sur certains critères de a demande. C'est ainsi, par exemple, que le Guide Michelin a contribué à transformer l'appréciation des acteurs de l'offre sur ceux de la demande et vice-versa : « Le guide, grâce à un prodigieux travail d'inventaire, de classification, d'évaluation et de mise en équivalence de ressources techniques, touristiques et gastronomiques du territoire français a bel et bien remplacé le jugement idiosyncratique immédiat en vigueur dans les réseaux sociaux par une forme de jugement plus analytique et plus général, dont le principal effet aura été de ramener l'estimation des biens et services marchands non plus à l'observation de leurs prix, mais à l'évaluation standardisée de leurs qualités. »9. N'oublions pas néanmoins que les acteurs possèdent une certaine réflexivité et sont capables de critiquer ces intermédiaires, de les sélectionner.

Le rôle des « outils » structurent donc de façon active le marché et ce, qu'ils soient ceux de l'offre, de la demande ou des intermédiaires. Cette capacité leur est permise non pas tant parce qu'ils « agissent » (à l'instar d'acteurs) mais car ils permettent et déterminent certaines actions et amènent des représentations du monde. Susan Leigh Star et Martha Lampland soulignent cette caractéristique des outils et dispositifs, en étudiant les « standards », normalisant (normalizing) de manière invisible les perceptions et les actions10. Les mesures, les prédictions et les observations sur le marché, à travers les outils, contribuent à légitimer et routiniser les savoirs qui le mettent en place.

On peut notamment prolonger cette réflexion à travers le désormais célèbre exemple du marché au cadran de Fontaines-en-Sologne. Marie-France Garcia montre en effet comment la représentation d'un marché parfait a participé à la construction, à travers des dispositifs occupant l'espace et modifiant les relations sociales (loin d'une « spontanéité », donc), d'une concurrence telle qu'envisagée dans la théorie économique. « La création du marché au cadran semble être le résultat de la rencontre entre un conseiller économique de la Chambre régionale d'agriculture et quelques agriculteurs solognots ayant des intérêts communs à la mise en place de ce nouveau mode de commercialisation. »11. Dans cet article, on retrouve bien la puissance performative du concept de marché et son caractère construit, s'incarnant dans un espace et déterminant les relations sociales routinisées par des pratiques et des objets (comme le cadran et la séparation entre vendeurs et acheteurs).

Voilà les nécessités pour que des échanges dans le cadre d'un marché aient lieu (et je ne suis pas exhaustif!). Les discours sur ces relations ont donc un grand impact sur leur structuration, à travers les représentations, les politiques, les routinisations et les dispositifs. J'aimerais néanmoins aller plus loin dans la remise en cause du concept de marché. Si cette première partie présentait plus ou moins des acquis en sociologie (si tant est qu'il soit possible d'avoir des acquis en science), la radicalité qui va suivre est beaucoup moins certaine et vise plus à bousculer nos représentations qu'à donner une description pertinente de la réalité. Bref, allons-y !

Les difficultés de dessiner les frontières concrètes du marché

La conception des échanges par le marché suppose que nous nous arrêtions à un moment t pour analyser le monde. La dynamique des acteurs, qui passent sans cesse d'un marché à l'autre, partent et reviennent, est figée pour les diviser en deux catégories distinctes et non-conciliables : les producteurs et les consommateurs (on ne peut être les deux à la fois). Cette illustration des phénomènes marchands est-elle pertinente ?

I/ Une division arbitraire ?

Il me semble qu'on ne peut trancher définitivement la production d'un côté et la consommation de l'autre, il n'y a pas d'essence de la production ou de la consommation distincte l'une de l'autre. Karl Marx écrivait à ce sujet : « La consommation est immédiatement également production, tout comme dans la nature la consommation des éléments et des substances chimiques [chemische Stoffe] est production de la plante. Il est clair que dans l'alimentation p. ex., qui est une forme de consommation, l'homme produit son propre corps. (…) La production est donc immédiatement consommation, la consommation immédiatement production. Chacune est immédiatement son opposée. »12. Il faut donc procéder à une division plus ou moins arbitraire. Le fait-on raisonnablement ? Comment en être certain ? Le concept ne nous le dit pas.

On pourrait trouver une issue à ces questions en prenant ce qui s'échange dans le marché, c'est-à-dire la marchandise. Cependant, j'objecterai deux arguments à cette réponse : premièrement, à trop s'intéresser à « l'objet » de l'échange, on ne voit pas forcément la structuration et les relations sociales (donc les rapports de pouvoir), tombant dans une idéologie logistique se résumant à chiffrer et compter, schotomisant le plus important : ce sont les hommes et les femmes qui font les échanges et la valeur de la marchandise. Secondement, il faut alors accompagner le concept de marché avec celui de marchandise, dont les frontières sont très floues et contestables, voire tautologique : ce qui s'échangent, ce sont les marchandises, car on les échange. Les services sont-ils réellement des marchandises ? On peut aussi rappeler la critique de K. Polanyi sur les « marchés » du travail et de la terre, qui n'en sont pas réellement pour lui.

Pierre Bourdieu nous enseigne également qu'il y a davantage de correspondances entre ce que nous appelons l'offre et la demande que ce que nous pourrions penser de prime abord. En effet, à travers son concept d'homologie structurale, il montre des similitudes dans les caractéristiques sociales entre les acteurs de ces deux entités, permettant leur rencontre et donc, la naissance d'un marché. On est ici loin de l'image de la main invisible où il n'y a qu'un seul élément de congruence entre l'offre et la demande, qui serait la recherche de la satisfaction individuelle.

II/ Le recours aux organisations

On peut néanmoins trouver dans ces remarques une impasse que l'on va soulever ici : une vieille conception du marché qui ne serait peuplé que d'individus. De nombreux économistes et les acteurs qui font le marché ont conscience du rôle des organisations dans les échanges marchands. On quitte alors la vision d'individus se mouvant sans cesse, produisant et consommant dans le même temps, pour analyser la stabilité de l'offre et de la demande à travers ces structures sociales. On n'a donc pas des producteurs atomiques et isolés, mais des « unités de production » où un ensemble d'acteurs travaillent à produire. Si les individus sont bougeant, la place des organisations restent (mais peuvent naître, périr ou se transformer).

Cependant, il ne faut pas se plier à l'image que se donnent les organisations économiques, qui ne reflètent pas la réalité des rapports sociaux. Les organisations ne sont pas « fermées » et lorsqu'on dresse des frontières, elles peuvent être tout autant arbitraires qu'avec la représentation en terme d'individus : « L'organisation, telle qu'elle se présente avec ses limites, ses chaînes hiérarchiques, ses procédures de coordination, son unité et son intégration apparente, doit céder la place à l'analyse des multiples systèmes d'action qui l'englobent, mais la dépassent toujours, et qui constituent le cadre contraignant à l'intérieur duquel les acteurs peuvent développer leurs stratégies. »13.

Les organisations, si elles ont en leur sein un processus de production, ne peuvent se définir que par cet aspect et intègrent en leur sein de nombreux acteurs, ou du moins exigent de nombreuses connaissances, qui sont étrangers à la production, et pourtant nécessaires. L'offre n'est pas constituée que d'un agencement de production et de proposition de produit, mais aussi d'activités annexes indispensables.

En effet, pour comprendre l'environnement et en particulier les « consommateurs », elles ont besoin de « relais organisationnels » (terme de Crozier et Freidbergh) humains ou non-humains, réalisant un travail d'interprétation de la demande. Des acteurs font « entrer » la demande dans le processus de production, à travers des dispositifs, des savoirs, des techniques ou leur propre expérience en tant que consommateurs. Ceci induit une possibilité de commensurabilité, par l'intermédiaire d'une traduction (donc d'une construction sociale de la demande), entre « offre » et « demande ». Les frontières sont brouillées au point que des produits « intègrent » la « demande » en eux-mêmes.

Trancher entre offre et demande sera donc toujours en quelque sorte arbitraire et il serait stupide de voir les échanges entre ces deux entités fictives que le moment de l'achat. De nombreux points de passage existent par lesquels l'un et l'autre s'informent, brouillant les pistes d'une distinction claire et précise. Attention, cela ne signifie pas que les organisations n'existent pas, mais parce qu'elles construisent une image de la demande, en l'interprétant, elles n'ont pas les allures d'espace clos. Les relations de pouvoir, en traversant les frontières que l'on dresse a-priori, sont plus difficiles à cerner mais aussi avec de plus grands enjeux. Par exemple, « contrôler » l'offre ne signifie pas seulement déterminer les produits proposés, mais aussi l'image de la demande et l'accès des consommateurs sur le processus de production.

Conclusion

Et si le marché était une fiction ? D'un certain point de vue, ce concept est insuffisant et pourtant, il paraît indépassable. Même en soulignant l'arbitraire et la difficulté de l'établissement d'espaces distincts, nous raisonnons toujours en terme d'offre et de demande. Il faut donc rester vigilant lorsqu'on observe les phénomènes marchands à ne pas tomber dans cette division myhtifiée. La performativité, bien qu'importante, n'est jamais totale. Les représentations héritées des descriptions économiques jouent un rôle crucial dans la structuration des échanges, mais ne les déterminent pas totalement. Et c'est sur cela que nous devons nous méfier, pouvant amener à envisager le monde sous un angle qui est biaisé.

Karl Polanyi nous le rappelle bien : « Choisissez une motivation quelconque et organisez la production de manière à ce qu’elle incite effectivement les individus à produire ; vous aurez, en même temps, créé une image de l’homme telle qu’il semblera se réduire à cette seule motivation. »14. Cependant, le postulat anthropologique d'un homme matérialiste qui en découle est faux, l'observation d'autres sociétés dans le temps et l'espace nous le prouve (l'honneur, l'esthétique ou le plaisir sont d'autant de motivations réelles et sérieuses) et peut s'appliquer à la notre également.

Rappelons-nous toujours que la réalité est complexe et que nous usons d'idéaux-types pour l'appréhender. De plus, les concepts économiques et sociologiques peuvent parfois servir à masquer certaines dominations ou rapports de pouvoir asymétriques, consciemment ou inconsciemment. C'est donc également éthiquement que nous devons rester vigilant et méthodique dans l'analyse des phénomènes sociaux.

1Franck Cochoy et Sandrine Dubuisson-Quellier, « Introduction. Les professionnels du marché : vers une sociologie du travail marchand », Sociologie du travail, 42 (2000), 359-368

2Karl Polanyi, « Le sophisme économiciste », Revue du MAUSS, 2007/1, (n° 29), pp.63-79

3Karl Polanyi, « Le sophisme économiciste », Revue du MAUSS, 2007/1, (n° 29), p. 73

4Elsa Bernard, « L'« activité économique », un critère d'applicabilité du droit de la concurrence rebelle à la conceptualisation », Revue internationale de droit économique, 2009/3 (t. XXIII, 3), p. 368

5Elsa Bernard, « L'« activité économique », un critère d'applicabilité du droit de la concurrence rebelle à la conceptualisation », Revue internationale de droit économique, 2009/3 (t. XXIII, 3), p. 368

6Pierre Bourdieu, Les structures sociales de l'économie, Points, Essais, 2014 (2000), France, p. 166

7Pierre Bourdieu, Les structures sociales de l'économie, Points, Essais, 2014 (2000), France, p. 187

8Sandrine Barrey, Franck Cochoy, Sophie Dubuisson-Quellier, « Designer, packager et merchandiser : trois
professionnels pour une même scène marchande », Sociologie du travail (2000) 42, pp. 457−482

9Franck Cochoy et Sandrine Dubuisson-Quellier, « Introduction. Les professionnels du marché : vers une sociologie du travail marchand », Sociologie du travail, 42 (2000), p. 360

10Susan Leih Star and Martha Lampland, « Rekoning with standards », Susan Leigh Star and Martha Lampland (et al.), Standards and their stories. How quantifing, and formalizing practices shape in everyday life, Cornell University Press, 2009

11Garcia Marie-France, « La construction sociale d'un marché parfait. Le marché au cadran de Fontaines-en-Sologne », Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 65, novembre 1986. La construction sociale de l’économie. p. 7

12K. Marx, Contribution à la critique de l'économie politique (précédé de l'introduction aux Grundisse dite « de 1857), Les éditions sociales, GEME, Paris, 2014 (1857), p. 39

13Crozier M. et Friedberg E., L'acteur et le système, les contraintes de l'action collective, Normandie, Éditions du Seuil, Points, collection Essais, 1992 (1977), p. 195

14Karl Polanyi, « Le sophisme économiciste », Revue du MAUSS, 2007/1, (n° 29), p. 71

Bibliographie

Polanyi Karl, « Le sophisme économiciste », Revue du MAUSS, 2007/1, (n° 29), pp. 63-79

Crozier M. et Friedberg E., L'acteur et le système, les contraintes de l'action collective, Normandie, Éditions du Seuil, Points, collection Essais, 1992 (1977)

Marx Karl, Contribution à la critique de l'économie politique (précédé de l'introduction aux Grundisse dite « de 1857), Les éditions sociales, GEME, Paris, 2014 (1857)

Garcia Marie-France, « La construction sociale d'un marché parfait. Le marché au cadran de Fontaines-en-Sologne », Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 65, novembre 1986. La construction sociale de l’économie. pp. 2-13

Star S. and Lampland M., « Rekoning with standards », Susan Leigh Star and Martha Lampland (et al.), Standards and their stories. How quantifing, and formalizing practices shape in everyday life, Cornell University Press, 2009

Cochoy Franck et Dubuisson-Quellier Sandrine, « Introduction. Les professionnels du marché : vers une sociologie du travail marchand », Sociologie du travail, 42 (2000), pp. 359-368

Barrey Sandrine, Cochoy Franck, Dubuisson-Quellier Sophie, « Designer, packager et merchandiser : trois professionnels pour une même scène marchande », Sociologie du travail (2000) 42, pp. 457−482

Bourdieu Pierre, Les structures sociales de l'économie, Points, Essais, 2014 (2000), France

Bernard Elsa, « L'« activité économique », un critère d'applicabilité du droit de la concurrence rebelle à la conceptualisation », Revue internationale de droit économique, 2009/3 (t. XXIII, 3), pp. 353-385

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