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Socio-réflexe

Cheveux et voile

30 Juillet 2016 , Rédigé par Tristan D.

Le débat concernant le port du voile à l'école a suscité de nombreux commentaires et d'analyses, plus ou moins pertinents, tendant à ranger les discutants en deux camps opposés : ceux qui y sont favorables (disons plutôt qui n'y voient pas un « problème ») et ceux qui souhaitent l'interdire. La question ici ne sera pas tant de prendre position mais de comprendre en partie comment une telle radicalité concernant un acte apparemment anodin (se couvrir les cheveux) a pu émerger.

Revenons très rapidement sur quelques faits qui ont créé une controverse sociale1. On peut trouver l'origine en 1989, suite à l'exclusion de jeunes filles voilées du collège de Creil et au discours de Lionel Jospin. S'ensuit un questionnement, qui mobilisera de nombreux acteurs, sur la possibilité ou non de pouvoir porter un tel vêtement au sein de l'établissement scolaire déclaré laïque durant tout le long des années 1990 et au début des années 2000. Une commission spéciale est chargée de régler cette question en 2003 (la commission Stasi, sous Jacques Chirac) amenant une loi l'interdisant à l'école en 20042. Hors du champ scolaire, il faut noter l'interdiction de la dissimulation du visage du 11 octobre 20103 visant en réalité (et le débat s'est construit autour de cela) à interdire le port de la « burqa ».

Dans l'analyse de cette controverse, on a peut-être pas assez insisté sur la particularité de la signification symbolique de se couvrir ou non les cheveux dans notre société. Comme l'écrit Martine Segalen : « Rien de ce qui concerne le corps n'est anodin, rien de ce qui concerne les divesités capillaires ne peut se résoudre à des oppositions simplistes, hommes barbus, femmes aux cheveux cachés, hommes velus et femmes épilées. »4. Bien évidemment, cette controverse a reconstruit et/ou ravivé cette signifiance, mais je pense que cette question concernant les représentations se pose.

Ainsi, quelles sont les représentations sur les cheveux féminins et comment elles ont pu jouer sur la controverse dite du « voile » ?

On ne vise pas ici à comprendre l'ensemble du phénomène à travers ce prisme, mais à ajouter un angle de réflexion. En replaçant donc ce débat dans cet univers symbolique, je souhaite apporter un éclairage sur nos représentations et sur la radicalité des propos qu'on a pu observer.

La symbolique des cheveux et le genre

Revenons donc sur ce que signifient les cheveux dans nos représentations courantes. D'une certaine manière, on les associe, lorsqu'ils sont détachés (et longs), à la liberté et l'insouciance. Pensons à l'expression « les cheveux au vent » ou au vers de Rimbaud : Je laisserai le vent baigner ma tête nue dans Sensations5 ou encore à la figure du voyageur ou de l'ermite vivant sans contrainte sociale6. A l'inverse, les cheveux coupés et/ou tirés font souvent office de preuve de sérieux ou d'autorité. Bien évidemment, la chose est plus complexe et nous ne devons pas essentialiser ces constats (et toujours s'attacher à comment les acteurs eux, les définissent), mais nous allons nous pencher sur cet aspect.

Avant toute chose, rappelons à quel point le genre est présent dans la coiffure : on ne traite pas symboliquement de la même façon les cheveux de femmes et ceux d'hommes. Les coiffures diffèrent et ce, bien plus que le simple court/long, les coupes « courtes » ne sont pas les mêmes selon le genre. Je pense par exemple aux coupes « au carré », « à la garçonne » qui sont bien différentes des coupes « classiques » masculines. Ceci est tout aussi vrai pour les cheveux longs, qui peuvent rappeler la liberté, la virilité originelle (voire la bestialité) pour les hommes tandis que cela évoque la sensualité et l'essence de la féminité pour les femmes.

Selon Bromberger, ces-dernières semblent attacher une plus grande importance à leurs cheveux que les hommes (même si, par exemple, la calvitie est vécue comme une perte de virilité), ce qu'on peut remarquer durant un traitement chimiothérapeutique : « Parmi les effets liés au cancer, les patients placent l'alopécie (la perte des cheveux) en première ou en deuxième position. Cette conséquence du traitement est encore plus mal ressenti par les femmes que par les hommes ; témoigne de cette intensité variable de a souffrance selon les sexes le fait que ''seuls 6 % des demandes de prothèses capillaires sont faites par les hommes'' »7.

Certain.e.s patient.e.s passent par la tonte des cheveux afin d'éviter le phénomène des « cheveux sur l'oreiller », même si cet acte radical est souvent assimilé à une humiliation pour les femmes, utilisant ensuite des perruques (appelés « chevelure d'appoint » ou « de substitution ») compensant ce manque. Après le traitement, la repousse est vécue comme un « retour vers soi », qu'on peut analyser comme une réintégration dans l'identité de genre. « Ce détour par l'alopécie chimio-induite nous rappelle brutalement le rôle que tient la chevelure dans la définition de soi, comme homme mais surtout comme femme, comme individu singulier et à quel point tout atteinte non voulue au poil est une humiliation dégradante. »8.

Dans un tout autre contexte, les tontes infligées aux femmes pour acte de collaboration (et non essentiellement que pour acte sexuelle avec des allemands, comme on pourrait le croire) lors de l'Occupation et à la Libération nous enseigne ce même fait. Cependant, elles nous montrent également que la domination masculine passe par le contrôle des cheveux des femmes. C'était alors un moyen de réaffirmer l'autorité des hommes en punissant celles qui ont agit contre la nation (les femmes n'étant plus envisagées comme des victimes de la guerre mais des acteurs, donc des complices potentielles de l'ennemi). « (…) Fabrice Virgili démontre magistralement que la tonte ne châtiait pas une collaboration sexuelle mais qu'elle fut le châtiment sexué de la collaboration. »9

La chevelure féminine est ainsi considérée comme le siège de la puissance reproductrice10 et une des composantes de l'identité des femmes, teintée d'un certain érotisme. « Tout écart par rapport aux normes pileuses de la sexualité, quelques variées qu'elles puissent être, est un signe de rupture, volontaire, subie ou imposée (…). Dans les sociétés chrétiennes, le renoncement à la vie sexuelle se traduit par la suppression de son symbole : la tonsure des moines ou, naguère, le rasage de la chevelure lors de l'entrée dans plusieurs ordres féminins (…) ; quant au voile que portent ces mêmes religieuses, ce sont des ''signes de soumission au Seigneur'', de la ''consécration au service de l’Église'' et, partant, du renoncement à la sexualité. »11

Ainsi, il apparaît aujourd'hui que la libération passe par la mise en avant des cheveux pour les femmes, ce qu'on pourrait mettre en lien avec des normes esthétiques. Cependant, ne peut-on pas les prendre comme une certaine forme de domination, une injonction à « être belle », telle qu'on peut le trouver par exemple dans les propos d'Alain Finkielkraut12. « Là où l'Islam reprend comme à la période de la croisade, le visage de l'ennemi, le voile, qui barre l'accès à ses femmes, qui empêche d'en apprécier la beauté, en est présenté comme l'une des manifestation les plus dangereuses. »13. Ce qui ennuie les personnes tenant cette argumentation, c'est l'impossibilité de porter un regard objectifiant la femme comme beauté naturelle, dont les cheveux sont une composante.

On retrouve dans les discours de celles qui le portent une volonté d'être considérées comme des sujets capables de réflexion et de ne plus subir des regards de la part des hommes : « Les unes prennent la mesure de leur capacité à provoquer le désir, ce qui est l'être belle au féminin, les autres s'enveloppent de ce qui doit leur permettre d'échapper à leur condition d'objet d'une pulsion sexuelle indiscriminée. Dans les deux cas, humanisation et aliénation, ou, si l'on préfère, autonomie et hétéronomie s'entremêlent. »14 résume Sonia Dayan-Herzbrun. Dans tous les cas, la libéralisation promise par ceux qui dénoncent le voile comme un enfermement n'est pas celle de la condition féminine, bien au contraire. Enlever le voile reviendrait, dans ce débat, à retrouver l'état « naturel » de la femme (une réaffirmation à l'identité de genre) : celle qui montre ses cheveux au monde.


Le poil capillaire est donc l'objet de lutte et d'enjeux ainsi que du renforcement de la construction sociale des sexes, vue d'autant plus comme naturel parce que concernant le corps, gommant toutes les représentations sociales en tant que telles et le travail, parfois long et minutieux, nécessaire à cette binarisation et à cet attachement identitaire.

Le voile a néanmoins été un accessoire d'érotisation dans les clichés orientalistes. Assimilé à la passivité, il est chargé sexuellement dans ces imaginaires, surtout dans les milieux artistiques où il peut prendre la forme d'un morceau de tissu transparent. Il renvoie donc ici la femme à son corps. Cependant, la représentation courante actuelle du voile est autre, nous l'avons vu (cachant les cheveux, donc la féminité) mais il s'est aussi emprunt d'un caractère « exotique » durant les différents débats publiques depuis les années 1990. Ainsi, il reste toujours une manière de dresser une barrière entre deux mondes supposés opposés : Orient/Occident.

Le voile comme la construction de la différenciation

Les critiques sur le port du voile procèdent parfois à une reconstruction historique que l'on peut ranger sous deux perspectives. La première, qu'on pourrait appeler « l'oubli », efface toute la tradition chrétienne du voile (que l'on peut par exemple retrouver à travers l'iconographie de la Vierge Marie) : « Ce qui apparaît cependant, c'est que le traitement imposé au système pileux humain dans un grand nombre de sociétés ne répond pas à notre souci contemporain de la beauté, opposé à la laideur, et que la pratique du voile excède très largement les lieux et les temps où s'applique la loi de l'Islam. S'agissant des femmes, il est censé faire écran à la puissance génératrice qui rayonne à travers les cheveux, chez les femmes mariées, chez celles qui, encore célibataires, ont eu des relations sexuelles, mais aussi chez les jeunes filles, comme le préconisaient les premiers chrétiens. »15 nous dit Sonia Dayan-Herzbrun, en rappelant les écrits de Saint-Paul dans l'Epître aux Corinthiens. Dans cette perspective de l'oubli, le voile serait consubstantiel et quasi-exclusif à l'Orient.

L'autre perspective, qu'on pourrait appeler celle de la sécularisation, tient à démontrer que l'Occident se sot détaché du religieux et de son emprise institutionnelle, libérant ainsi les individus capables alors d'être des sujets. Si ce constat n'est pas nécessairement faux16, il faut éviter de réduire les espaces et les périodes antérieures à des sphères où seule la religion est importante, tout ne s'analyse pas sous le prisme du sacré (rangeant toute lutte par ces représentations et effaçant dès lors les véritables enjeux qui peuvent être largement « profanes ») au Moyen-Âge comme au Moyen-Orient. C'est la critique que Georges Corm adresse aux commentateurs du « monde musulman » (surtout aux prétendus « laïques) qui, selon lui, interprètent les combats et issus politiques qu'en des termes religieux indépassables tant qu'un processus de sécularisation n'a pas été entamé17.

Dans les deux cas, le voile est envisagé comme le signe d'une soumission à une culture aliénante. A l'inverse, pourrait-on dire, les cheveux visibles représentent la liberté face au joug (non des hommes) mais de la religion et de la coutume. Ainsi, même si dans les discours, les hommes sont visés, on est loin d'une démarche s'attachant à l'étude des acteurs concrets de la domination car « ces maris, ces frères, ces voisins » ne seraient que les agents de cette culture supposée traditionaliste et étrangère. La racialisation de ces figures participent à « l'étrangeté » du voile ainsi qu'à la preuve de la soumission comme consubstantielle à la fois à la tradition et au religieux contre, à l'opposé, un Occident laissant libres de leurs choix (par des cheveux « libres »).

La modernité et la liberté ne se vivraient que les cheveux à l'air, et cette binarisation de la visibilisation ou non du cheveux est l'objet et la surface visible de ce combat. Michèle Riot-Sarcey montre que, traditionnellement, même si l'universalité a été mise en cause par certaines féministes, elle est restée au fondement de plusieurs critiques en France (exemple avec le débat sur la parité)18. A partir de cet attachement à ce principe, on pourrait déceler l'origine de la division de ces militantes (et des féminismes), la réflexion en terme d'intersectionnalité a été assez limité dans les débats. C'est ainsi du moins que l'on peut comprendre les positions de L. Rossignol19 ou même d'E. Badinter20 sur cette question du voile.

L'enjeu des « cheveux découverts » apprécié comme une liberté se trouve parfois décontextualisé lorsque transféré, dans la bouche de certains, à d'autres lieux montrés en guise de preuve de la soumission par le voile. Si M. Kemal n'a jamais vraiment interdit le foulard dans l'espace publique21, il arrive que des commentateurs le dressent comme la figure de « l'homme qui a modernisé le pays face à l'Islam ». De façon plus large, on oublie des pays qui ont vu l'abandon du voile l'imposition de l'imitation de l'Occident (en Iran ou en Turquie) qui s'est déroulée parfois de façon autoritaire. Il ne faut donc pas négliger que les représentations relatives aux cheveux, et de la manière de les couvrir, diffèrent selon les régions et les périodes, la prudence voudrait que l'on se garde de comparaisons hâtives.

Enfin, cette référence à des contextes de pays étrangers doit nous alerter sur l'incapacité qu'ont de nombreuses personnes de penser ce débat en terme strictement national et ajoute à la barrière dressée et façonnant l'étrangeté entre les femmes aux cheveux visibles (dont l'origine géographique du comportement n'est pas mise en doute) et celles qui portent le voile. Les deux phrases suivantes de Malika Zouba, invoquant des pays « musulmans », peuvent servir d'illustration de mon propos : « Au moment où en Algérie, au Maroc et dans d’autres pays musulmans, des femmes et des hommes militent pour des lois civiles, égalitaires, sans référence aucune à la religion, la province de l’Ontario, sans mesurer les conséquences qu’une telle mesure puisse avoir sur le monde musulman, pense instaurer des tribunaux islamiques au nom du relativisme culturel. (…) Le combat des femmes dans les pays musulmans, non seulement au Maghreb mais au Pakistan, au Bengladesh, en Indonésie est justement occulté. »22.

Désigner, c'est, quelque part, ajouter à cette étrangeté. On parle ainsi des « femmes voilées » comme une catégorie allant de soi. Il faudrait toutefois rappeler la diversité qui la compose en terme de catégories sociales, de race, d'origine, de raisons et de manière de le porter, etc. Pensons néanmoins à ce que nous ne nommons pas à travers elle : les femmes qui ne portent pas le voile. Elles représentent, par cette sémantique absente, le « neutre », le « normal » et est pourtant invisible car évident. De ce point de vue, le fait que dans les représentations ces personnes soient des femmes, des personnes racisées, pratiquantes d'une religion minoritaire ajoute à cette position « non-objective » donnée uniquement par le fait de les nommer. Il serait ainsi intéressant de questionner la neutralité que l'on prête à ces personnes qui ne portent pas le voile23, où les cheveux « libres » seraient synonymes d'opinion plus éclairé.

Conclusion

Replacer cette symbolique des cheveux, ce n'est pas déclarer un caractère purement national contre une minorité venue d'ailleurs, mais c'est qu'elle est problématique dans le contexte qui nous intéresse et qui se trouve être la France. On voit donc ici qu'une controverse peut révéler des représentations et des enjeux sur celles-ci dont on ne pouvait se douter auparavant (sûrement dû au fait qu'une fois stabilisées les représentations vont de soi et on oublie à quel point elles sont nées par le conflit). Ce que je n'ai pu faire ici, c'est identifier les acteurs du débat pour tente de comprendre comment ceux-ci, chacun à leur manière, s'emparent et légitiment ces représentations.

Selon Christian Bromberger, l'apparence pileuse et chevelue est fondée sur une combinatoire de quatre éléments : la construction sociale des sexes ; les critères esthétiques dominants (points développés dans la première partie) ; les frontières statutaires et de différenciation de ses voisins et le rapport à l'ordre et aux normes (éléments discutés dans la seconde partie)24. Les marques du corps font partie de notre identité sociale qu'on ne peut réellement exclure d'un monde de signifiance dont on puise et adapte pour se construire. Ces marques et ces identités sont politiques, au sens large du mot, car chargés de sens dans un espace souvent conflictuel. Le fait de se couvrir les cheveux ou non, dans le cadre de ce débat, nous rappelle, il me semble, cette caractéristique du corps et de l'identité.

1« Une controverse, qu'elle soit organisée ou qu'elle surgisse spontanément, est une confrontation polarisée de points de vue. Polarisée dans les deux sens du terme : centration sur un sujet particulier ; confrontation entre deux points de vue opposés. Et comme on est dans un débat publique, la controverse se joue sur une scène triangulaire : les participants à la controverse qui échangent leurs arguments ou opinions en face-à-face ou par écrits interposés, un public physiquement présent ou absent, qui constitue le pôle témoin de la confrontation en position de devoir ou pouvoir évaluer la teneur des échanges. Au regard de la notion de débat, la controverse a donc une spécificité dont les caractéristiques sont : un échange contradictoire autour d'une question problématisée dans un certain cadre de questionnement (« faut-il interdire le port du voile à l'école ou non ? ») ; des protagonistes étant légitimés dans le droit à opiner, et se trouvant dans une relation antagonique du fait d'une prise de position pour ou contre la question débattue, et devant échanger des arguments défendant leur positionnement ou contrecarrant le positionnement adverse ; un public appelé, lui-même, un se faire une opinion (prendre position) au regard des clivages. (…) La controverse sociale, elle, se déploie dans plusieurs arène institutionnelles (Ecole, Parlement, Tribunal, Médias), ou dans des lieux de réunion de groupes militants ou associatifs. » in Patrick Charaudeau (sous la direction de), La laïcité dans l'arène médiatique, Ina éditions, médias essais, 2015, p. 15-16

2Christophe Gracieux, L'affaire du foulard islamique en 1989 : http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01136/l-affaire-du-foulard-islamique-en-1989.html consulté le 29/07/2016

3https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022911670&categorieLien=id consulté le 29/07/2016

4Martine Segalen, « Christian Bromberger Trichologiques. Une anthropologie des cheveux et des poils Paris, Bayard, 2010 » in Comptes rendus », Ethnologie française 2011/3 (Vol. 41), p. 564

5Rimbaud, Sensations, mai 1870 http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sensation.html consulté le 27/09/2016

6Christian Bromberger, Les sens du poil. Une anthropologie de la pilosité, Creaphis Editions, 2015

7Christian Bromberger, Les sens du poil. Une anthropologie de la pilosité, Creaphis Editions, 2015, p. 73. Il s'appuie sur l'Institut National du Cancer pour ces données.

8Christian Bromberger, Les sens du poil. Une anthropologie de la pilosité, Creaphis Editions, 2015, p. 78

9Luc Capdevila, « Fabrice Virgili, La France « virile ». Des femmes tondues à la Libération, Paris, Payot, 2000,392 p., 16,11 €. », Revue d’histoire moderne et contemporaine 2002/4 (no49-4), p. 194-197

10Dayan-Herzbrun Sonia. « Cheveux coupés, cheveux voilés », Communications, 60, 1995. Beauté, laideur. pp. 165-183

11Christian Bromberger, Les sens du poil. Une anthropologie de la pilosité, Creaphis Editions, 2015, p. 103

12Valérie Toranian et Dorothée Werner, « Alain Finkielkraut : « En France, la femme a une place sur laquelle il ne faut pas revenir » », Elle, le 14 octobre 2013, http://www.elle.fr/Societe/Interviews/Alain-Finkielkraut-En-France-la-femme-a-une-place-sur-laquelle-il-ne-faut-pas-revenir-2613111 consulté le 30/07/2016

13Dayan-Herzbrun Sonia. « Cheveux coupés, cheveux voilés », Communications, 60, 1995. Beauté, laideur. p. 180

14Dayan-Herzbrun Sonia. « Cheveux coupés, cheveux voilés », Communications, 60, 1995. Beauté, laideur. p. 180

15Dayan-Herzbrun Sonia. « Cheveux coupés, cheveux voilés », Communications, 60, 1995. Beauté, laideur. p. 168

16Rochefort-Turquin Agnès, « Sociologie religieuse » in Jean-Pierre Duran et Robert Weil (sous la direction de), Sociologie contemporaine, Vignot, Collection essentielle, 2006 (3° édition)

17Corm George, Pour une lecture profane des conflits, La découverte, Collection Cahiers libres, 2012

18Riot-Sarcey Michèle, Histoire du féminisme,

19« Laurence Rossignol compare les femmes choisissant de porter le voile aux ''nègres qui étaient pour l'esclavage'' », Le Monde, le 30/03/2016, http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/30/laurence-rossignol-compare-les-femmes-choisissant-de-porter-le-voile-aux-negres-qui-etaient-pour-l-esclavage_4892380_823448.html consulté le 30/07/2016

20Nicolas Truong, « Elisabeth Badinter appelle au boycott des marques qui se lancent dans la mode islamique », Le Monde, le 09/05/2016 http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/04/02/elisabeth-badinter-une-partie-de-la-gauche-a-baisse-la-garde-devant-le-communautarisme_4894360_3232.html consulté le 30/07/2016

21Ece Göztepe, « La guerre du foulard », Outre-Terre 2005/1 (no 10), p. 187-194

22Malika Zouba, « Voile et dépendance », Confluences Méditerranée 2006/4 (N°59), p. 36-37

23Je pense, dans un autre contexte, à la problématisation de l'hétérosexualité, rangeant pour le même coup à un même degré relatif d'objectivité par rapport à celle de l'homosexualité.

24Bromberger Christian, Les sens du poil. Une anthropologie de la pilosité, Creaphis Editions, 2015

 Bibliographie

Bromberger Christian, Les sens du poil. Une anthropologie de la pilosité, Creaphis Editions, 2015

Capdevila Luc, « Fabrice Virgili, La France « virile ». Des femmes tondues à la Libération, Paris, Payot, 2000,392 p., 16,11 €. », Revue d’histoire moderne et contemporaine 2002/4 (no49-4), p. 194-197

Corm George, Pour une lecture profane des conflits, La découverte, Collection Cahiers libres, 2012

Dayan-Herzbrun Sonia. « Cheveux coupés, cheveux voilés », Communications, 60, 1995. Beauté, laideur. pp. 165-183

Ece Göztepe, « La guerre du foulard », Outre-Terre 2005/1 (no 10), p. 187-194

Malika Zouba, « Voile et dépendance », Confluences Méditerranée 2006/4 (N°59), p. 33-41

Rochefort-Turquin Agnès, « Sociologie religieuse » in Jean-Pierre Duran et Robert Weil (sous la direction de), Sociologie contemporaine, Vignot, Collection essentielle, 2006 (3° édition)

Segalen Martine, « Christian Bromberger Trichologiques. Une anthropologie des cheveux et des poils Paris, Bayard, 2010 » in Comptes rendus », Ethnologie française 2011/3 (Vol. 41)

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